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Témoignages formation Yogist Academy

Une Responsable Diversité et Prévention formée par Yogist : pour aller plus loin dans la QVT

Gwenaëlle a suivi la formation dispensée par Yogist en tant que Responsable Diversité et Prévention pour PMU. Nous l’avons interviewée lors du deuxième séminaire de la communauté Well At Work, en octobre 2022.

Quel était le contexte de l’entreprise PMU lors de ta formation avec Yogist ?

Réponse de Gwenaëlle Gautier :

Je suis certifiée Yogist depuis le mois de juillet 2021. Je travaille à la Direction des Ressources Humaines du PMU. PMU est un opérateur de prises de paris : paris hippiques, paris sportifs et le poker. Nous sommes un groupe de 1100 collaborateurs avec une organisation assez classique au niveau des métiers : commerciaux itinérants, fonctions supports… Nous sommes représentés sur tout le territoire donc aussi bien à Paris qu’en province, et nous sommes également présents à la Réunion.

À la DRH, je suis responsable de la prévention des risques professionnels, entre autres. Je m’occupe également de tout ce qui est développement RH donc :

  • les campagnes d’entretien annuel
  • les sondages d’engagement
  • la gestion des emplois et des compétences
  • la mission Handicap, l’égalité professionnelles

Comment la collaboration avec Yogist a-t-elle démarré ?

Réponse de Gwenaëlle Gautier :

C’est dans le cadre de la prévention des risques professionnels que j’ai été amenée à travailler avec Yogist. L’équipe d’Anne-Charlotte (Vuccino, NDLR) m’avaient contactée en 2019 pour présenter leur activité. J’avais trouvé ça intéressant ! Pendant le deuxième confinement, en décembre 2020, j’ai testé Yogist avec Pauline, qui nous a accompagnés avec un atelier découverte. J’ai voulu alors pérenniser cette démarche dans l’entreprise.

Dans le même temps, je travaillais sur mon plan d’action de prévention des risques, avec notamment tout ce qui concerne la prévention des troubles musculosquelettiques. J’essayais de trouver des actions complémentaires à celles que je mettais déjà en place. Justement, la formation aux ateliers Yogist me paraissait tout à fait adaptée. En termes de budget, je devais trouver une solution pour la financer.

Juste à ce moment-là, Anne-Charlotte et son équipe m’ont annoncé que Yogist était nouvellement certifiée QUALIOPI. Je pouvais donc me former avec mon CPF. C’était la solution que j’attendais ! Je vais me former, je vais animer des ateliers moi-même en étant au coeur de l’entreprise. Ainsi, je n’aurai pas à chercher du budget et à demander des ateliers puisque c’est moi qui vais les animer.

Comment t’es-tu lancée une fois formée ?

Réponse de Gwenaëlle Gautier :

J’avais commencé la certification avec le mode présentiel. Mais tout le monde m’a retourné qu’ils étaient en télétravail, non disponibles. Avec toutes les équipes en région, ce n’est pas l’idéal. Alors j’ai modifié la façon de présenter et vendre à la direction mon projet. Je me suis demandée sur quoi j’allais appuyer. Or, nous venions de signer un accord sur le télétravail. Donc mon angle était d’accompagner le télétravail avec des bonnes pratiques pour aider les salariés : sédentarité, télétravail, prévention des troubles musculosquelettiques.

J’ai donc commencé en distanciel via Teams pour tester avec nos équipes de la DRH, c’est-à-dire une trentaine de personnes. Le test a bien fonctionné, alors j’ai renouvelé pendant quelques semaines, sous des formats très courts d’ateliers de dix minutes, une fois par semaine le mercredi, jour principal de télétravail.

Les retours que j’ai eus étaient nombreux :

  • « ça me fait du bien »
  • « 10 minutes c’est trop court »
  • « le mercredi c’est bien mais c’est pas suffisant, j’aimerais deux ateliers par semaine »
  • Etc.

Comment ton offre a-t-elle évolué ?

Réponse de Gwenaëlle Gautier :

J’ai donc reconstruit le format en réponse à ces retours. Je suis revenue vers ma direction en proposant des ateliers toujours à distance, mais au rythme de 15 minutes le mercredi puis 15 minutes le vendredi (les jours principaux de télétravail). Je proposais une intervention de 12h30 à 12h45, à l’heure du déjeuner, malheureusement en dehors des heures de travail.

Pour me lancer, je me suis appuyée sur la semaine de la Qualité de Vie au Travail au mois de juin. J’ai alors organisé des ateliers toute la semaine. D’autres ateliers étaient organisés en même temps. J’ai pu ainsi tester le nouveau format de mes ateliers Yogist, avec cette fois-ci toute la population de l’entreprise, toutes les équipes.

Puis, à l’issue de cette semaine de la QVT, j’ai écrit un article dans le journal interne en présentant un bilan de mes actions. J’ai précisé que la QVT et la prévention des troubles musculosquelettiques ce n’était pas seulement pendant une semaine par an mais toute l’année. Ensuite je leur ai donné rendez-vous au mois de septembre, lors de la première semaine de la rentrée.

Comment as-tu communiqué sur ton offre au sein de ton entreprise ?

Réponse de Gwenaëlle Gautier :

La communication interne de l’entreprise m’a aidée avec un message de rentrée : « c’est la rentrée, les bonnes résolutions, l’entreprise se soucie de votre bien-être et de votre qualité de vie au travail ; donc nous mettons en place des ateliers deux fois par semaine pour la prévention des TMS. »

En plus de ce message, que tout le monde n’allait pas lire, j’ai envoyé directement des invitations Teams à toutes les équipes pour caler des rendez-vous dans les agendas. Chacun était libre d’accepter ou de refuser l’invitation, le mercredi et le vendredi de 12h30 à 12h45. C’est comme ça que ça a démarré au mois de septembre.

La première semaine, j’avais entre 80 et 100 personnes qui souhaitaient découvrir le concept. Puis quelques temps après le rythme a un peu ralenti, j’ai maintenant une trentaine de participants par semaine. J’ai déjà des clients réguliers qui me font de bons retours.

Quel premier bilan en tires-tu ?

Réponse de Gwenaëlle Gautier :

En croisant les collaborateurs à la cantine ou à la cafétéria, ils me parlent des ateliers, ils me disent à quel point cela leur fait du bien. Par exemple, à quel point l’exercice du chewing-gum est utile lors de douleurs à la mâchoire. Il m’a aussi été demander d’avoir accès au replay de mes ateliers, pour les cas où ils ne sont pas présents aux heures de rendez-vous. Je souhaite ainsi perpétuer le rythme et ne pas les lâcher.

 

Depuis cette interview de juin 2022 en vidéo réalisée après sa formation avec Yogist, Gwenaëlle s’est lancée à son compte.