Lors d’un webinar dédié aux 5 innovations Yogist pour prendre soin de l’Humain au travail, Anne-Charlotte Vuccino, fondatrice de Yogist, a interviewé Agnès Hanlet, médecin du travail pour l’entreprise Nokia. Voici donc son témoignage.
En quoi utiliser Yogist vous a semblé utile et adapté dans l’entreprise Nokia ?
Réponse d’Agnès Hanlet :
La fin du confinement induit par le Covid avait fait place à la généralisation du télétravail, qui était une pratique assez nouvelle dans notre entreprise. Les équipes se plaignaient alors de douleurs diverses, il a donc fallu trouver quelque chose pour les faire bouger.
J’ai alors prospecté pour trouver un moyen dans ce sens, et c’est ainsi que j’ai entendu parler de Yogist. Vous m’avez présenté Yogist lors d’un rendez-vous, puis j’ai à mon tour présenté aux élus de mon entreprise. Je voulais que tout le monde soit bien d’accord sur la démarche.
Nous avons ensuite mis en place des séances Yogist, qui sont toujours d’actualité deux ans et demi après. Les séances sont prévues une fois par mois et elles sont toujours bien suivies. Les salariés sont contents, je n’ai franchement que des bons retours.
Nokia est en plein audit santé et sécurité au travail : en quoi Yogist vous aide à être dans les clous sur la question des TMS ?
Réponse de Agnès Hanlet :
Lors de l’audit, nous devons présenter ce qu’on met en place pour les salariés, contre les TMS en particulier, mais aussi contre les RSO.
(TMS = Troubles musculo-squelettiques, RSO = Risques sociaux organisationnels, NDLR)
J’ai donc parlé de Yogist à cette occasion, et je viens d’avoir le résultat : ils nous ont félicité d’avoir mis en place ces actions pour les salariés, qu’ils soient sur site ou en télétravail.
”J'aime bien les exercices de respiration, ils permettent de se décontracter, de déconnecter et de penser à autre chose. Les salariés se recentrent alors sur eux-mêmes, et ça leur fait du bien.
Agnès HanletMédecin du travail pour Nokia
Vous avez mis en place des sessions nomades et digitales depuis 2 ans ½. Vous cherchiez à l’époque quelque chose qui soit adapté au travail et en même temps qui agisse sur le corps et le cerveau. En quoi Yogist avait répondu à votre souhait ?
Réponse de Agnès Hanlet :
Les sessions Yogist permettent aux salariés de déconnecter un peu et de respirer. Parce que force est de constater, ils ne respirent plus derrière leur écran, j’ai l’impression qu’ils sont toujours en apnée… J’aime bien les exercices de respiration, ils permettent de se décontracter, de déconnecter et de penser à autre chose. Les salariés se recentrent alors sur eux-mêmes, et ça leur fait du bien.
Je me sers beaucoup des exercices sur les cervicales, les yeux et les lombaires : ce sont les trois points les plus compliqués. J’avais passé la formation Yogist pour être capable de donner les consultations en visio. Ainsi, je peux voir le poste de travail à domicile, et nous discutons ensemble de l’endroit douloureux, qui est souvent au niveau des cervicales. J’en profite pour les orienter sur Yogist et de refaire les exercices seuls, dès qu’ils commencent à sentir l’apparition d’une contracture ou d’une fatigue. Nous faisons également l’exercice prescrit pendant la consultation.
Quelle différence faites-vous entre le curatif et le préventif dans cette méthode ?
Réponse d’Agnès Hanlet :
Pour moi, les deux vont de paire. Faire les mouvements Yogist de manière régulière reste intéressant, mais aussi dès les premières contractures en fin de matinée par exemple. Je ne vois pas vraiment de différence entre le curatif et le préventif, car ils sont dans la continuité l’un de l’autre. C’est toujours intéressant d’avoir une aide immédiate dès qu’on sent que ça ne va pas très bien. S’ils arrivent à penser à un exercice Yogist à ce moment-là, alors ils peuvent reprendre leur travail après une petite pause Yogist régénératrice. C’est vrai, ça fonctionne, je le vois chaque jour.