Ou comment l’écologie personnelle s’inscrit dans une démarche RSE en nourrissant à la fois la dimension sociale et la dimension environnementale
Dans le paysage complexe de la transition écologique au sein des entreprises, l’écologie personnelle émerge comme un pilier essentiel, reliant étroitement les aspirations environnementales et les impératifs sociaux. En 2024 et afin de progresser véritablement vers une économie durable, il est temps de reconnaître les connexions entre l’écologie personnelle, l’écologie et la responsabilité environnementale des entreprises.
De l’écologie personnelle au bien-être au travail
L’écologie personnelle, bien plus qu’une simple préoccupation individuelle, trouve son écho au sein des organisations qui se préoccupent du bien-être de leurs employés. Bien que souvent reléguée au second plan par rapport aux objectifs de transition écologique, cette dimension mérite une attention particulière. Elle ne se limite pas à des paniers de fruits et des babyfoots dans la cafétéria, non… Elle englobe une approche holistique visant à cultiver un environnement propice à la santé mentale et physique des collaborateurs.
Car avant même de parler « développement personnel », et si les entreprises faisaient en sorte que les humains qui les composent sortent en fin de journée au moins en aussi bonne santé qu’à leur arrivée ? Concentrons-nous simplement là-dessus, et c’est déjà beaucoup. Car le travail abîme encore énormément, en France, en 2024.
L’écologie personnelle passe par le mouvement
Dans nos vies de travailleurs sédentaires, le stress au travail n’affecte pas seulement notre cerveau. Le corps, souvent négligé par les entreprises, voire tabou, subit les répercussions du stress. Comment rester productif au travail, coopératif en réunion et créatif si on reste immobile, qu’on mange mal et qu’on ne dort pas ?
Notre cerveau, machine surpuissante comparable à une voiture de Formule 1, nécessite des passages au stand pour maintenir son efficacité. L’absence de ces pauses entraîne des blocages mentaux, où nous perdons notre capacité de concentration et notre efficacité. Ce stress était à l’origine bénéfique pour nous chasseurs-cueilleurs. Il nous permettait de solliciter toute notre force physique pour déguerpir, loin du danger. Aujourd’hui, ce stress se déclenche pour des deadlines, des réunions, des retards… Alors, notre système sympathique que traduit ce stress s’active, sans jamais permettre au système parasympathique de ramener le corps à un état de calme. Parce que nous restons immobiles à notre poste de travail.
Ce système parasympathique ne s’active que si nous agissons sur le corps et en particulier la respiration. C’est le moyen le plus direct et accessible à chacun pour gérer le stress en milieu professionnel.
Dans un contexte où le stress et la pression envahissent les entreprises, l’écologie personnelle prend une toute autre importance. Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin de son environnement immédiat, professionnel inclus. Les entreprises qui intègrent cette perspective dans leur culture d’entreprise constatent souvent des améliorations significatives en termes de productivité, d’engagement et de satisfaction des employés.
Du bien-être au travail à la considération environnementale
La transition écologique des entreprises ne peut réussir sans une main-d’œuvre résiliente et équilibrée. L’écologie personnelle encourage ainsi une culture de bien-être et de soutien mutuel. De cette façon, elle contribue à renforcer la capacité des organisations à relever les défis du changement. Les employés bien dans leur peau sont mieux équipés pour faire face aux bouleversements. Ils sont plus d’ailleurs susceptibles d’adopter des comportements écologiquement responsables dans leur vie professionnelle et personnelle.
Du bien-être individuel à la responsabilité collective
Au-delà des avantages individuels, l’écologie personnelle alimente également la responsabilité collective envers la planète. En prenant conscience de l’impact de nos actions sur notre environnement immédiat, nous sommes incités à adopter des comportements plus durables et respectueux de la nature. Cette sensibilisation individuelle se traduit souvent par des initiatives collectives au sein des entreprises. Ainsi, chaque individu contribue à renforcer leur engagement envers la transition écologique.
Les bénéfices de l’intégration de l’écologie personnelle dans la culture d’entreprise
Les entreprises qui embrassent pleinement l’écologie personnelle récoltent les fruits d’une main-d’œuvre plus épanouie et engagée. Cette approche favorise un climat de confiance et de collaboration, essentiel pour faire face aux défis complexes de la transition écologique. En investissant dans le bien-être de leurs employés, les entreprises s’assurent également de bénéficier d’une main-d’œuvre plus créative, innovante et résiliente. Des qualités indispensables pour réussir dans un monde en constante évolution !