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Lifestyle Yogist

Mon post-it YOGIST pour mieux communiquer avec mes collègues au travail

Face à l’agressivité, demandez-vous toujours : « Quel est son tourment ? »

Bienveillance. J’ai toujours regardé avec un peu de méfiance ce mot devenu un concept tendance dans les livres de développement personnel. Est-ce avoir une empathie sans faille pour l’autre ? Se montrer aimable et compréhensible quelles que soient les circonstances ?
Les lectures que j’en faisais me paraissaient soit impossibles à tenir, soit galvaudées et arrangées à toutes les sauces.

Matthieu Ricard, que j’ai rencontré en 2018, interprète du dalaï-lama qui a fait beaucoup pour diffuser la méditation bouddhiste en France, m’en a donné une définition que je trouve intéressante et facile à mettre en pratique. La bienveillance, c’est se questionner sur l’autre, se demander ce qui peut bien le tourmenter pour qu’il ou elle ait une attitude négative, et concevoir que cette attitude ne nous est pas directement adressée, en ne prenant pas les choses personnellement. Il n’y a pas mieux pour désamorcer une relation conflictuelle ou éviter de devenir radioactif !

«Demande-toi toujours, disait-il, quand tues face à une personne désagréable, froide ou agressive, quelle souffrance la pousse à se comporter ainsi ?». J’ai vécu cette situation dans mon entreprise, mais je n’y jouais pas le beau rôle. Une des professeurs de yoga qui collaborait avec YOGIST me trouvait particulièrement sévère avec elle, malgré ses efforts. Je ne cessais de lui dire «on peut faire mieux», «tu dois encore progresser», dans un dialogue de sourds où elle était convaincue que je n’étais pas satisfaite d’elle et de son travail. Puis un jour, elle m’a dit: «Tu sais, Anne-Charlotte, je ne t’en veux pas d’être aussi exigeante, tu veux le meilleur pour ta mission, cela doit être très stressant, ce poids que tu portes sur tes épaules.» Et toute la tension a disparu.

Sa remarque m’a tendu un miroir dans lequel j’ai reconnu les paroles de Matthieu Ricard, que je pensais appliquer avec les autres, sans penser que d’autres auraient besoin de l’utiliser avec moi.

Il n’est pas toujours utile de connaître les détails du tourment de l’autre. Reconnaître que notre interlocuteur agit en lien avec une souffrance, quelle qu’elle soit, suffit à dégonfler toute tentation guerrière et à ne pas se sentir visé personnellement. Instaurer avec ses proches, ses amis, ses collaborateurs, un climat de confiance dans lequel chacun se sentira autorisé à partager ses problématiques et ses ressentis permet de mieux comprendre les difficultés de chacun. Et de mieux accepter leurs réactions. À votre tour, observez ce qui vous fait réagir, ce qui «appuie sur vos boutons internes». Sachez repérer les situations qui déclenchent vos réactions pour mieux les désamorcer ou les fuir.

Mon post-it

Bien communiquer, c’est d’abord écouter, et ce n’est pas si simple !

Acceptez de ne pas couper la parole à l’autre, même si vous croyez avoir raison. Attendez que votre interlocuteur ait terminé sa phrase et tournez cinq fois votre langue dans votre bouche (oui, vraiment!) ou respirez trois fois avant de répondre. Fuyez comme la peste l’emploi de l’impératif et évitez la phrase: «Moi, si j’étais à ta place…». Faites l’effort de parler sur le même ton et au même rythme que votre interlocuteur pour mieux vous entendre.

Apprenez à vos collaborateurs et managers à gérer leurs propres tensions et les tensions d’équipe

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